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L’essentiel du dimanche politique.
Par SARAH PAILLOU
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QU’UN AU REVOIR. J-5 avant les Jeux olympiques de Paris. Profitons-en pour causer encore un peu politique un dimanche, une dernière fois : Dimanchissime part ce soir en vacances ! Séchez vos larmes, votre infolettre dominicale sera de retour le 25 août. D’ici là, vous trouverez toujours au petit matin Playbook dans vos boîtes mail (à une exception près, la semaine du 15 août). Savourez donc tout particulièrement notre menu du jour :
— Braun-Pivet en “cohabitation”.
— Matignon attendra.
— Darmanin sans cravate, mais avec les soc.
SUITE ET FIN. Le feuilleton qui a occupé Playbook toute la semaine s’est achevé hier : l’Assemblée nationale a désormais ses têtes d’affiche, après l’attribution des postes clés de l’institution. Non sans son lot de surprises qui ont fait la joie de votre serviteure.
Écrivons-le d’emblée : la composition du gouvernement, en revanche, va encore traîner. D’après Le Figaro, Emmanuel Macron n’entend pas nommer de Premier ministre avant la fin des Jeux olympiques (on y vient plus bas). Il faut dire que “la structuration de la nouvelle Assemblée nationale” que le président attendait pour se décider, selon ses dires au soir du second tour, n’a pas tout clarifié.
Revenons au Palais-Bourbon. Le Nouveau Front populaire s’en est félicité ce week-end : l’alliance de gauche s’est retrouvée dans la nuit de vendredi à samedi majoritaire au sein du bureau de l’Assemblée présidée par la macroniste Yaël Braun-Pivet (d’où l’idée d’une “cohabitation” brandie par l’Insoumise Mathilde Panot). Le NFP a hérité de 12 postes sur 22, au terme d’une journée rocambolesque de tractations contées ici, là, céans.
Florilège des fantaisies de la séquence : les macronistes, trop confiants, qui ont préféré rejoindre leur lit avant le vote … dix enveloppes en trop retrouvées dans l’urne du premier tour du scrutin pour les vice-présidents … des bulletins imprimés par le RN au nom de Thierry Breton, commissaire européen qui n’avait rien demandé, au lieu de Xavier Breton, bel et bien candidat à une vice-présidence.
**Un message de Gavi, l’Alliance du Vaccin, soutenu par la Fondation Gates: Entre 2000 et 2020, Gavi a protégé un milliard d’enfants contre des maladies évitables grâce à la vaccination. Avec le soutien de la France qui a récemment renouvelé son engagement, nous pouvons rendre notre monde plus sûr en protégeant davantage d’enfants contre plus de maladies, et ce, plus rapidement que jamais.**
Obtenues par le NFP, notamment : deux vice-présidences, dont la première qui échoit à l’Insoumise Clémence Guetté (l’autre à Nadège Abomangoli, LFI), une place à la questure pour la socialiste Christine Pirès-Beaune. Le détail de la composition du bureau est à retrouver ici ; les pouvoirs de cette instance dans Le Figaro.
Mais encore : La France insoumise conserve aussi la tête de la puissante commission des Finances, avec un Eric Coquerel réélu. Et récupère celle des Affaires culturelles et de l’Education (Fatiha Keloua Hachi, socialiste). Mes collègues Alexandre Léchenet et Jason Wiels vous ont listé par là les chefs des commissions.
De quoi faire ricaner Marine Le Pen, ce matin dans Le Parisien. La présidente du groupe Rassemblement national juge son homologue d’Ensemble pour la République, Gabriel Attal, “tellement nul qu’il se retrouve minoritaire au bureau de l’Assemblée”.
Pas bredouilles. Le camp présidentiel y est tout de même représenté (entre autres) par Yaël Braun-Pivet, les vice-présidents Naïma Moutchou (Horizons) et Roland Lescure (EPR), la questeure Brigitte Klinkert (EPR). Il compte aussi six (sur huit) présidents de commissions, dont Florent Boudié (EPR) aux Lois, Paul Christophe (Horizons) aux Affaires sociales, Antoine Armand (EPR) aux Affaires économiques et Jean-Noël Barrot (MoDem) aux Affaires étrangères.
À LA PEN. La cheffe des députés lepénistes n’a pas vraiment d’autres raisons de se gondoler : première force dans l’hémicycle (126 députés), son groupe a pourtant échoué à faire élire l’un des siens dans les instances du Palais-Bourbon.
EPRescousse. Le résultat d’un “vote absolument stupéfiant”, selon Braun-Pivet. La présidente de l’Assemblée a jugé, hier sur France 2, “pas normal” que le RN n’ait pas de vice-président, promettant que la voix du parti “serait entendue”. Elle a rappelé que les lepénistes avaient donné leurs suffrages à des impétrants LFI, et retiré certaines de ses candidatures. Signe, pour le député EPR Karl Olive, interviewé ce matin sur Franceinfo, d’une “part de responsabilité” du parti à la flamme, qui “s’est pris les pieds dans le tapis”.
C’est pas ma faute. Un simple respect “des principes”, s’est défendu Le Pen, expliquant le vote de ses troupes pour des adversaires politiques qui “avaient droit” à des vice-présidences. La députée a pointé la faute de “gens [qui] se sont fait élire entre eux aux postes clés de l’Assemblée”, devenue “une zone de non-droit”. Résultat : un “sentiment que [les électeurs du RN] sont quantité négligeable et qu’ils n’ont pas été entendus”, a-t-elle déploré.
Dans son viseur : l’accord conclu entre Gabriel Attal et Laurent Wauquiez, à la tête du groupe des Républicains non-Ciottistes, rebaptisé La Droite républicaine (Playbook vous le racontait jeudi). Tant pis pour les airs de “double jeu”, selon Le Monde, des députés LDR. Les troupes de l’Altiligérien en ont profité pour obtenir plus de postes que dans la précédente législature, malgré un effectif amoindri (47 députés).
À savoir, notamment : deux vice-présidences (Annie Genevard et Xavier Breton), une questure (Michèle Tabarot), le poste de rapporteur du budget de la Sécurité sociale (Yannick Neuder). Les alliés de la semaine ont en revanche échoué à faire élire Véronique Louwagie (LDR) à la tête de commission des Finances, malgré la participation inédite du camp présidentiel au scrutin (l’usage veut que les députés de la majorité s’abstiennent de voter sur ce poste réservé à un représentant de l’opposition).
Flop aussi pour le poste de rapporteur général du budget : le député Liot Charles de Courson l’a ravi au sortant EPR Jean-René Cazeneuve, grâce à ses 72 ans (contre 66 pour le second) qui ont départagé leur égalité, vous raconte Jason ici.
Bonus. Les Insoumis ont déposé hier un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester l’élection de Braun-Pivet. Selon eux, les 17 ministres démissionnaires mais députés n’auraient pas dû prendre part au vote. Pour croire aux chances de réussite de cette démarche, il vous faudra oublier que les sages se sont déjà déclarés incompétents en la matière.
C’EST DU SÉRIEUX. N’allez pas croire que le deal Wauquiez-Attal signifie future coalition gouvernementale — rien n’est fait. Certes, la Macronie a vu dans le soutien de LDR à l’élection de Braun-Pivet la preuve que ce groupe pouvait tenir parole, et une majorité exister à l’Assemblée. Xavier Bertrand confierait même, ces jours-ci, se “préparer”, lit-on dans Le Monde (même si votre infolettre n’a pas ouï dire qu’on lui ait proposé quoi que ce soit).
Se mettre en trouple. Mais Emmanuel Macron rêve toujours de séduire aussi des “sociaux-démocrates”. Traduction offerte par Gérald Darmanin, ce matin dans Le JDD : “Il faut aider les socialistes à se détacher de La France insoumise.” A la manœuvre, racontait La Tribune Dimanche, Gabriel Attal, qui doit rencontrer sous peu les responsables des autres forces politiques, et proposer “un pacte d’action”.
Contrat de mariage. Wauquiez, lui, a prévu de présenter demain en conférence de presse avec son homologue du Sénat, Bruno Retailleau, un “pacte législatif”, d’après L’Opinion. Au programme, notamment : dispositions censurées du projet de loi immigration, proposition de loi de programmation énergétique.
Toujours pas de coup de cœur. L’hypothèse d’un Premier ministre issu des rangs du NFP, elle, ne progresse toujours pas — les discussions entre alliés de gauche n’étant pas vraiment productives (pour euphémiser).
En d’autres termes, ceux de François Ruffin, dans une vidéo publiée sur X dans l’après-midi : “On n’est pas foutus de donner un nom pour Matignon.” Le député de la Somme s’en lamentait : “Je me dis même maintenant : ‘Mais ils aiment perdre !’ C’est le choix de la défaite, ils veulent pas gagner, ils veulent pas gouverner.”
Il propose un date. Alors l’ex-Insoumis (désormais apparenté au groupe Ecologiste) a proposé un “point de départ” : un rassemblement à Flixecourt, le 31 août. Pour “gagner”… et “se compter”, peut-on lire sur le site de l’événement (et donc se préparer à 2027, pour ceux qui seraient déjà à l’apéro).
Relation conflictuelle. Les dernières nouvelles du week-end n’augurent pas, de fait, de meilleure entente entre Insoumis et socialistes, principales formations du NFP. Invité vendredi soir de BFM TV, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé “l’obstruction” et les “méthodes brutales” du Parti socialiste, s’agaçant de voir rejetés tous les noms avancés par les Insoumis. Tout en assurant que les discussions entre alliés se prolongeaient.
Causes de divorce. Le tribun Insoumis a précisé aujourd’hui sa pensée dans La Repubblica : “Nous ne devons pas commettre l’erreur d’accepter un gouvernement de ‘front républicain’, a-t-il averti. Si c’était le cas, Le Pen gagnerait d’un seul coup dix points.” Il appelle aussi Emmanuel Macron à la démission, s’il refusait de nommer un Premier ministre NFP : “Dans ce cas, il n’y aura qu’une seule façon démocratique pour lui de sortir de la crise institutionnelle : partir, revoter et élire son remplaçant.”
Elle ou moi. Dans El País (visiblement aussi convié dans le bureau de “JLM”), Mélenchon a semblé ne pas s’exclure le moins du monde de la compétition de 2027. Rappelant (comme souvent) ses presque 22% à la dernière présidentielle, il se voit au second tour à la prochaine, et défie : “Nous verrons qui [les Français] détestent le plus : moi ou Le Pen.” Tout en soulignant dans La Repubblica : “Mais je n’ai pas encore dit que je serai candidat.”
Au passage, l’ex-futur-potentiel-candidat a estimé que l’électorat RN est principalement guidé dans ses choix de bulletins par “le racisme”. Pour ces votants, le “problème numéro un, ce sont les Arabes et les Noirs”, a-t-il asséné, tout en nuance.
Ultimatum. Quelques minutes avant la sortie de JLM sur BFM TV, les socialistes avaient proposé via un communiqué de presse que le candidat du NFP à Matignon soit désigné par un vote des députés des quatre groupes, “au plus tard le 23 juillet”. Les soc rappellent notamment leur proposition (refusée par LFI) de nommer Laurence Tubiana — dont Le Nouvel Obs a tenté d’imaginer le mandat à Matignon.
Faire une pause. Quasiment au même moment, Eric Coquerel jugeait dans Libération qu’il n’y avait “plus tant d’urgence à s’accorder sur un nom”. Le député LFI a plaidé pour attendre la rentrée.
Pour comprendre le blocage (du moins essayer, votre serviteure ne peut rien vous promettre), il y a l’interview du politologue Rémi Lefebvre dans Le Monde.
PREM’S. Le ministre de l’Intérieur — qui n’a visiblement pas gardé rancune de la publication éphémère du JDD croyant, début juillet, à une suspension de sa loi immigration — semblait ce dimanche vouloir prendre de court Gabriel Attal.
Coucou la gauche. Avant même la présentation du “pacte d’action” du PM démissionnaire dont on vous parlait plus haut, Gérald Darmanin a défendu une proposition chère aux gauches : l’augmentation du Smic, mais “sans tuer nos entreprises”. Cette mesure figurait dans le programme du NFP aux législatives.
Preuve, s’il vous en fallait, que le locataire de Beauvau n’a aucunement renoncé à peser (a minima) : “Je suis candidat pour travailler sur les idées, sur un projet pour la France”, a-t-il assuré au JDD, juste à temps avant d’être accaparé par les JO. Et pourquoi pas, tant qu’à faire, se présenter en 2027, si nul n’était “mieux placé que [lui]” pour défendre un futur programme. Le ministre a donné rendez-vous le 15 septembre, à Tourcoing, pour sa rentrée, placée sous le signe de ce qu’il veut être son identité politique : “la question sociale”.
Sur la forme. Voilà d’ailleurs pourquoi Darmanin ne porte plus de cravate, apprend-on : “Ne plus en mettre quotidiennement est une façon de montrer que j’ai compris le message de ceux qui ne veulent pas que nous soyons au-dessus d’eux, mais avec eux”, a expliqué le ministre. Selon lui, le bout de tissu est un symbole d’une “élite” qui “a fait sécession” (géographique, financière, culturelle), et est vue comme déconnectée, vivant “dans un monde à part”.
Sur le fond. Parmi ses sujets de réflexion : “la question du Proche-Orient, de l’intelligence artificielle, de la modernisation de nos institutions, de la réforme, de la justice, de la lutte contre l’inégalité des chances…”
FIN DE VIE RESSUSCITÉE. Pas question que l’aide à mourir disparaisse des tablettes du Palais-Bourbon : l’ex-rapporteur du texte, Olivier Falorni, a déposé vendredi une proposition de loi reprenant le travail des députés, avorté par la dissolution de l’Assemblée nationale, a-t-il annoncé sur X.
CHASSE AUX SORCIÈRES. A Nice, vendredi, Christian Estrosi a été réélu à la tête de la Métropole Nice-Côte d’Azur… après en avoir démissionné le 10 juillet. Si ça vous semble une drôle de manœuvre, c’est normal. Le maire de la bella cherchait en fait, d’après Le Monde, à évincer les proches d’Eric Ciotti de l’exécutif de la métropole, dont la réorganisation n’était possible que s’il quittait son poste. Mission accomplie : les 20 nouveaux vice-présidents sont tous vierges d’un quelconque soutien à l’allié du RN.
POINT PLOUF. Passionnés des plongées en eaux troubles : sachez qu’Emmanuel Macron prévoit toujours de faire trempette dans la Seine, mais “pas forcément” avant les JO, qui débuteront vendredi, a répondu l’Elysée avant-hier à des journalistes. Valérie Pécresse, qui a déjà trempé dans la Marne, fera de même sans caméra, a précisé à La Tribune Dimanche la présidente de l’Ile-de-France.
ÇA A DÉBORDÉ. Sept personnes ont été interpellées à La Rochelle, après des affrontements entre militants et forces de l’ordre, hier, en marge d’un rassemblement contre les “bassines”, ces réserves d’irrigation régulièrement contestées. Le parquet de la ville a dénombré six blessés dont une gendarme. Entre 3500, selon la police, et 6000 personnes, selon les organisateurs, étaient présentes à cette deuxième journée de mobilisation.
L’invité politique sur Franceinfo : Karl Olive, député EPR des Yvelines.
Les invités de 8h20 de France Inter : Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis ; Stéphane Troussel, président PS du département de Seine-Saint-Denis ; Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen-sur-Seine.
ET AUSSI À LA UNE. Le Parisien : Tony Estanguet, le maître des Jeux … La Tribune Dimanche : JO-5, les coulisses du spectacle du siècle … Le JDD : Rendez-vous avec les Jeux.
Lundi 22 juillet. Emmanuel Macron se rend au village olympique avec Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra à partir de 10h15. Ils déjeunent à midi avec les athlètes de la délégation française … Assouplissement du couvre-feu en Nouvelle-Calédonie.
Mardi 23 juillet. Au Sénat, examen du rapport de la commission d’enquête sur les influences étrangères.
Mercredi 24 juillet. G20 des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale, à Rio de Janeiro au Brésil, jusqu’au 26.
Jeudi 25 juillet. Emmanuel Macron préside un sommet international dédié à la mobilisation des acteurs du sport “pour l’investissement dans les générations futures”, avec les chefs d’Etats et de gouvernement, dirigeants d’organisations internationales, représentants du monde du sport, etc. venus à Paris pour les JO … La commission d’enquête du Sénat sur les influences étrangères présente ses conclusions lors d’une conférence de presse.
Vendredi 26 juillet. Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
— Comment le RN tente de remonter le niveau de ses députés (pour nos abonnés Pro)
— Le Sénat lève l’immunité parlementaire de Jean-Luc Brault (en accès libre)
— Le grand désarroi de maires ruraux, en première ligne face à la montée du RN (Le Monde)
DIMANCHOMÈTRE. Friand de classements en tous genres, Dimanchissime n’a pu résister à l’envie de savoir qui étaient les plus grands squatteurs de plateaux télé dominicaux. Mon éditeur Jean-Christophe Catalon s’est donc farci le décompte des apparitions dans le multiplex, and the winner is… l’Insoumis Manuel Bompard, avec 13 invitations en un an. Elections européennes (entre autres) obligent, Jordan Bardella (RN) se hisse à la deuxième place (10 interviews), suivi de près par l’ancienne tête de liste de LR, François-Xavier Bellamy, ex aequo avec François Bayrou (9). Aussi dans le top 10 : les députés frontistes Sébastien Chenu et Jean-Philippe Tanguy, l’ex-Reconquête Marion Maréchal et Yaël Braun-Pivet (8 apparitions chacun).
Un grand merci à : mon éditeur Jean-Christophe Catalon et Pauline de Saint Remy.
**Un message de Gavi, l’Alliance du Vaccin, soutenu par la Fondation Gates: Entre 2000 et 2020, Gavi a protégé un milliard d’enfants contre des maladies évitables. Cela représente 17 millions de vies sauvées et 220 milliards de dollars de bénéfices économiques dans les pays à faible revenu. Grâce au soutien continu de la France et de l’ensemble de l’Europe, nous avons pour objectif de protéger un milliard d’enfants supplémentaires, en deux fois moins de temps. Protéger plus d’enfants contre davantage de maladies, plus rapidement que jamais, signifie protéger notre monde contre les maladies infectieuses. Cela signifie aussi aider à renforcer l’autonomie des pays qui en ont le plus besoin. Enfin, cela signifie donner espoir et offrir de nouvelles opportunités à des millions de personnes. La vaccination est l’un des meilleurs investissements en faveur du développement. En tant que donateur de Gavi depuis 2004, la France a été essentielle à ce succès. Le 20 juin dernier, lors du lancement du dossier d’investissement de Gavi à Paris, le Président de la République a annoncé maintenir le soutien de la France à l’alliance Gavi pour le cycle 2026-2030. Grâce à cette participation continue de la France notamment, ce seront 500 millions d’enfants supplémentaires qui seront vaccinés et huit millions de vies sauvées. Pour en savoir plus, cliquez ici.**
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